« Mère poule » - une expression souvent entendue, souvent utilisée. Il paraît qu'elle remonte au Moyen Age où l'on attribuait un animal à chaque trait du caractère humain - la femme donc était très souvent associée à la poule.
Les définitions données à la mère poule ne sont toutefois pas très flatteuses pour la femme. Ce serait une maman possessive, hyper-protectrice, anxieuse et inquiète. Un rien l'angoisse : que son enfant aille à la boulangerie au coin de la rue ou en colonie de vacances, tout lui fait peur. Et plus l'enfant grandit, plus la peur augmente.
Mmmhh... c'est un peu (beaucoup) moi ça ! Aïe aïe aïe.
Chaque séparation est une source d'angoisse supplémentaire. Combien de fois j'ai imaginé les pires dangers qui menaceraient mes enfants, certains m'ont fait passer de mauvaises nuits, d'autres m'ont fait comprendre que je pourrais tuer pour protéger les miens ! A 8-9 ans, ma fille a commencé à être invitée chez ses copines pour un anniversaire, une soirée pyjama, j'avoue que je n'étais détendue que lorsque je l'avais récupérée, pas une dent ni un cheveu de moins !
Ou encore maintenant avec mon grand de 14 ans à qui, lors de ses matchs de foot les samedis après-midis, je fais profiter du covoiturage parce que j'ai mes courses, moi ! j'ai ma sieste du samedi, moi ! etc. etc. Jusqu'au jour où j'ai compris que tel coach conduisait comme un malade à 110km/h (un dépassement de la vitesse autorisée d'au moins 20 km/h) ou que telle maman jurait au volant tout en dépassant les "automobilistes-tortues" ! Finis les samedis après-midis peinards : JE dois conduire mon fils, JE suis responsable, JE ne me pardonnerais jamais...
Tout en étant très bien consciente que je ne suis pas dotée de superpouvoirs et que le danger peut être partout en dépit d'une prudence parfois extrême. Voilà comment je contribue largement à l'explosion du chiffre d'affaires de CASTING de L'OREAL Paris ! Eh oui, il faut camoufler les cheveux blancs de super maman !
Mais trêve d'autoflagellation ! Pourquoi ces pensées-là, maintenant ?
Depuis quelques mois, j'observe avec plaisir, intérêt et amusement la vie des poules de ma basse-cour. Je me reconnais souvent en ces mères poules qui se sacrifient déjà au moment de la couvée - 21 jours sans bouger sauf quelques minutes le matin pour se nourrir vite fait et faire leurs besoins - mais j'ai bien profité de mes deux grossesses, sans aucune idée de sacrifice, donc la ressemblance n'est pas encore là. Maintenant, je sais aussi d'où vient l'expression "poids plume" : qu'est-ce qu'elles maigrissent pendant la couvée, il ne reste plus que la peau, les os et les plumes.
La notion de "mère poule" prend toute sa signification à partir du moment où le premier œuf éclot, la poule hyper-protectrice dans toute sa splendeur : les plumes qui se hérissent, les ailes qui se déploient, les grognements, les coups de bec, et ces espèces de gloussement très particuliers pour indiquer aux poussins où est la nourriture.
Simplement là où je trouve que cette expression est incomplète et où je ne suis pas d'accord pour être estampillée "mère poule", c'est que les vraies mères poules sont extraordinairement brutales une fois qu'elles ont estimé leurs petits autonomes et capables de se débrouiller tout seuls. Eh oui, on ne nous a pas tout dit ! La vraie mère poule se sépare de ses poussins d'environ 2 mois, du jour au lendemain ! Alors que ceux-ci quémandent encore la protection et la chaleur des plumes, ou quelques graines, elle leur donne sans pitié quelques coups de bec bien méchants pour dire "débarrassez-moi le plancher... enfin, le nid !" Les petits ne comprennent pas et la suivent encore, et clac ! re-coups de bec et basta ! Oubliés, chassés, la mère poule s'en va fricoter avec le premier coq venu ! Et je craque en me disant que ce n'est pas juste, ah les pauvres "orphelins" ...
Alors que nous les mamans : vous imaginez un peu dire à vos enfants "allez hop, dehors ! débrouillez-vous pour vous abriter, vous nourrir et vous protéger seuls maintenant, moi je m'en vais faire le tour du monde avec papa !" Non, bien sûr ! Ben alors, n'acceptez pas d'être traitées de mères poules. Surtout que - et là je me la joue un peu féministe - l'expression "papa poule" est plutôt positive, c'est mignon, craquant, sexy, un papa qui s'occupe de ses bambins, aide sa femme, change les couches, donne à goûter etc. M'enfin, là je m'éloigne du sujet et ça suffit pour aujourd'hui.
Les définitions données à la mère poule ne sont toutefois pas très flatteuses pour la femme. Ce serait une maman possessive, hyper-protectrice, anxieuse et inquiète. Un rien l'angoisse : que son enfant aille à la boulangerie au coin de la rue ou en colonie de vacances, tout lui fait peur. Et plus l'enfant grandit, plus la peur augmente.
Mmmhh... c'est un peu (beaucoup) moi ça ! Aïe aïe aïe.
Chaque séparation est une source d'angoisse supplémentaire. Combien de fois j'ai imaginé les pires dangers qui menaceraient mes enfants, certains m'ont fait passer de mauvaises nuits, d'autres m'ont fait comprendre que je pourrais tuer pour protéger les miens ! A 8-9 ans, ma fille a commencé à être invitée chez ses copines pour un anniversaire, une soirée pyjama, j'avoue que je n'étais détendue que lorsque je l'avais récupérée, pas une dent ni un cheveu de moins !
Ou encore maintenant avec mon grand de 14 ans à qui, lors de ses matchs de foot les samedis après-midis, je fais profiter du covoiturage parce que j'ai mes courses, moi ! j'ai ma sieste du samedi, moi ! etc. etc. Jusqu'au jour où j'ai compris que tel coach conduisait comme un malade à 110km/h (un dépassement de la vitesse autorisée d'au moins 20 km/h) ou que telle maman jurait au volant tout en dépassant les "automobilistes-tortues" ! Finis les samedis après-midis peinards : JE dois conduire mon fils, JE suis responsable, JE ne me pardonnerais jamais...
Tout en étant très bien consciente que je ne suis pas dotée de superpouvoirs et que le danger peut être partout en dépit d'une prudence parfois extrême. Voilà comment je contribue largement à l'explosion du chiffre d'affaires de CASTING de L'OREAL Paris ! Eh oui, il faut camoufler les cheveux blancs de super maman !
Mais trêve d'autoflagellation ! Pourquoi ces pensées-là, maintenant ?
Depuis quelques mois, j'observe avec plaisir, intérêt et amusement la vie des poules de ma basse-cour. Je me reconnais souvent en ces mères poules qui se sacrifient déjà au moment de la couvée - 21 jours sans bouger sauf quelques minutes le matin pour se nourrir vite fait et faire leurs besoins - mais j'ai bien profité de mes deux grossesses, sans aucune idée de sacrifice, donc la ressemblance n'est pas encore là. Maintenant, je sais aussi d'où vient l'expression "poids plume" : qu'est-ce qu'elles maigrissent pendant la couvée, il ne reste plus que la peau, les os et les plumes.
La notion de "mère poule" prend toute sa signification à partir du moment où le premier œuf éclot, la poule hyper-protectrice dans toute sa splendeur : les plumes qui se hérissent, les ailes qui se déploient, les grognements, les coups de bec, et ces espèces de gloussement très particuliers pour indiquer aux poussins où est la nourriture.
Simplement là où je trouve que cette expression est incomplète et où je ne suis pas d'accord pour être estampillée "mère poule", c'est que les vraies mères poules sont extraordinairement brutales une fois qu'elles ont estimé leurs petits autonomes et capables de se débrouiller tout seuls. Eh oui, on ne nous a pas tout dit ! La vraie mère poule se sépare de ses poussins d'environ 2 mois, du jour au lendemain ! Alors que ceux-ci quémandent encore la protection et la chaleur des plumes, ou quelques graines, elle leur donne sans pitié quelques coups de bec bien méchants pour dire "débarrassez-moi le plancher... enfin, le nid !" Les petits ne comprennent pas et la suivent encore, et clac ! re-coups de bec et basta ! Oubliés, chassés, la mère poule s'en va fricoter avec le premier coq venu ! Et je craque en me disant que ce n'est pas juste, ah les pauvres "orphelins" ...
Alors que nous les mamans : vous imaginez un peu dire à vos enfants "allez hop, dehors ! débrouillez-vous pour vous abriter, vous nourrir et vous protéger seuls maintenant, moi je m'en vais faire le tour du monde avec papa !" Non, bien sûr ! Ben alors, n'acceptez pas d'être traitées de mères poules. Surtout que - et là je me la joue un peu féministe - l'expression "papa poule" est plutôt positive, c'est mignon, craquant, sexy, un papa qui s'occupe de ses bambins, aide sa femme, change les couches, donne à goûter etc. M'enfin, là je m'éloigne du sujet et ça suffit pour aujourd'hui.
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