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mercredi 18 décembre 2013

Adieu 2013, Vive 2014

Mon blog souffle sa première bougie, il a survécu à la première année. L'indice de notoriété de gasyglobalmom : aucune idée, cela doit dire vaguement quelque chose à quelques-uns, être plus ou moins connu par d'autres. Ce n'est pas avec 2 articles en moyenne postés par mois que je peux espérer avoir une bonne visibilité sur l'immensité blogger-ienne de Google ; ce n'était pas vraiment le but recherché de toute manière, et je n'assume pas encore entièrement d'afficher mes convictions. Ce n'est pas faute d'avoir eu des idées non plus, j'en ai gaspillé des pensées, des potentiels à polémiques, des sujets d'actualité. La faute à qui, à quoi ? Au temps qui file (refrain archiconnu) et à mon manque total d'organisation et d'autodiscipline.

Oui, 2013 s'achèvera dans 13 jours, il est temps ! Jamais je n'ai eu le souvenir d'avoir vécu une année aussi dense, aussi riche en événements et en rencontres (des vraies et des virtuelles), ou alors comparable à celles de mes années d'études universitaires quand je n'avais pas de mari ni d'enfants ni de maison, bref quand j'avais (presque) tout mon temps. Une autre façon moins positive quoique honnête de décrire cette année : bordélique, fatigante ! Combien de fois je me suis sentie proche du burn-out...

Je me suis éparpillée dans les voyages et traversées d'océan, j'ai bataillé contre des administrations souvent sans pitié et parfois inefficaces, j'ai mené ma vie d'épouse et de maman à 3 têtes et 6 paires de bras et accompli mes devoirs, et j'ai écumé des heures et des heures d'innombrables pages web à la recherche de ma voie pour me dire qu'au final j'ai hâte de tourner la Page 2013...

J'ai aussi expérimenté la descente dans le gouffre du laisser-aller pondéral : très intéressant comme expérience, de sentir mon corps se ramollir au fur et à mesure que les heures, les jours, les soirs vissé devant l'écran de l'ordinateur s'accumulaient, d'avoir pleinement conscience des bourrelets qui s'installent ici et là et de laisser faire. C'est comme si je me dédoublais et regardais cet autre moi en me disant que le jour où je toucherai le fond, soit je me noierai soit je remonterai à la surface, il n'y aura pas d'autre choix.

Heureusement que le 31 décembre existe, l'ultime repère dans le temps qui met une certaine pression avec les questionnements plus ou moins dérangeants sur les réalisations de l'année, et avec les bonnes résolutions pour la nouvelle année qu'on se doit d'avoir !

Sauf que - schéma très classique - passé le 31 janvier de l'année suivante au plus tard, on oublie ces bonnes résolutions parce que la course contre la montre aura repris et que les meilleures volontés finissent par disparaître sous les excuses, bonnes ou mauvaises.

Donc, j'ai décidé d'appliquer au moins une de mes résolutions pour 2014 avant fin 2013 ! Avec un peu de discipline quasi-militaire, elle aura au moins ainsi la chance de perdurer pour 365 jours. Laquelle ?

BOUGER ! Dans tous les sens du terme.
Refaire du sport - c'est fait depuis lundi : avec quelques petits investissements en équipements, j'ai "ouvert" ma propre salle de sport que je fréquente depuis 3 jours dès 8h30.
Me recentrer sur un maximum de 3 objectifs personnels pour toute l'année : (1) la régularité dans le sport de manière à être fière d'un excellent niveau sur ce plan à fin 2014 ; (2) la persévérance dans la programmation informatique avec 4 langages à fin 2014 ; (3) je me le garde pour moi pour l'instant.

Halte à l'éparpillement, halte aux pseudo-objectifs irréalistes et irréalisables. Plus question de s'auto-inventer des pressions, apprendre (encore plus) à dire Non. Apprendre à reculer pour mieux sauter, apprendre à dire au revoir pour mieux apprécier les retrouvailles. Adieu 2013, Vive 2014 !

2 commentaires:

  1. L’année commence plutôt accélérée. Nous sommes déjà à la dernière semaine du mois de janvier et pourtant, rien ne me semble clair. Je cours dans la brume sans savoir où aller, sans avoir pris le temps de réfléchir à ce qu’il faut que je prépare, avec quoi je devrais m’armer pour parcourir et affronter cette année. Je ne sais pas si c’est l’ambiance « crise » et « on ne sait pas ce que demain réserve » mais j’ai vraiment l’impression de vivre une vie, sans but précis, sans objectif. Je vie à la routine, à prendre la vie comme elle vient et c’est un peu démotivant. Dois-je me fixer des objectifs ? Des bonnes résolutions comme on dit ? Je ne sais pas trop ! Est-ce l’âge ? Est-ce ce rythme effréné? J’ai comme l’impression de ne vivre que pour arriver jusqu’au prochain week-end et ainsi de suite ! C’est une routine qui me désole et je ne sais comment la casser. Tu vas me dire, sors de temps à autre, même en semaine ! Je veux bien mais je suis toujours lessivée après le boulot. Et sortir le soir, même en début de soirée n’est pas trop conseillé en ce moment. J’aime bien lire et relire tes posts – voyager un peu dans ton blog. Peut-être y trouverais-je des solutions pour casser « ma » routine et commencer de nouvelles expériences ? Ce doit être cela la crise de la quarantaine !

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    1. Je ne comprends que trop bien ce que tu veux dire et tu ressens. Des fois, fatigué du rythme effréné quotidien, on est tenté de fonctionner "au jour le jour" mais c'est un piège car très vite, on subit la routine et on est encore plus fatigué. Les bonnes résolutions, on sait ce qu'il en est : à moins d'une discipline de fer... mais c'est faisable. Je préfère le terme "objectif" et definitely, il faut s'en fixer : pas trop nombreux, assez ambitieux mais réalistes aussi. Dans les moments de découragement passager (ou avant c'est encore mieux), il faut se trouver/se fixer des objectifs rapidement réalisables, ainsi la satisfaction est instantanée et ça te refile très vite la pêche ! Ne pas hésiter aussi à noter ces objectifs-là, je t'assure ça peut paraître "scolaire" mais ça fait un bien fou de "cocher" les réalisés, de "contempler" ses réalisations et de s'auto-congratuler.

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